Journée
du 18 journée sans incident
Nous
partons accompagné de notre ami Jean-Pierre (le Mulhousien). De
Postojna nous traversons de nombreuses forêts de résineux et de
hêtres.
Le parcours est vallonné et verdoyant. De nombreuses coupes
de bois exhalent des parfums de résine. Les maisons sont soignées,
coquettes et fleuries. Comme en Alsace, un nid de cigognes a été
aperçu sur une cheminée. Nous passons la frontière entre la
Slovènie et la Croatie sans encombre.
Les douaniers nous accueillent
et nous demandent la raison de notre passage. Nous en profitons pour
leur expliquer notre périple. Quelques kilomètres l'itinéraire
nous oblige à repasser la frontière à un autre poste de douane où
l'accueil est beaucoup moins chaleureux. Ceci étant dû à l'entrée
des migrants survenue récemment. Nous évitons de peu la fouille
complète des véhicules, et nous évitons de peu l'incident
diplomatique ! Notre cameramen (Patrick) est pris à partie par un
des douaniers qui nous oblige d'arrêter de filmer.
Nous longeons un
torrent sur plusieurs kilomètres, nous en profitons même pour
tremper nos pieds dans l'eau fraiche.
Avant de repasser la frontière
Croate il nous faut encore escalader un véritable mur, le
pourcentage n'est pas avouable .... qui a surpris tout le monde,
encore une fois aucun tandémistes n'a poser pieds à terre. A la
sortie du poste de douane nous apprenons que la route qui devait nous
conduire à notre point de chute est barrée 20 km plus. Nous
décidons de poser notre campement (sauvage) sur les berges d'une
rivière non loin d'un petit village.
Vue de notre campement sauvage depuis la tente collective.
Confortablement installés,
personne n'est venu troubler notre quiétude. Nous passons une bonne
nuit.
Poème
du jour d'Antoine :
|
Incommunicabilité
Si tu dis
quelque chose,
Boucle ton
grand caquet.
Si tu
restes muet,
Pourquoi
tes lèvres closes ?
Si tu
tentes d'agir
Ce n'est
qu'une idiotie.
Si tu
laisses accomplir,
Pourquoi
cette apathie ?
Alors, tu
ne sais plus
A quel
saint te vouer
Quand
l'air est si tendu
Qu'il
semble t'étouffer.
Comment
communiquer
Dans ce
pays étrange
Au langage
étranger
Où plus
rien ne s'arrange.
Si tu
parles couleur,
On entend
noir et blanc.
Donner de
la chaleur
Semble
perte de temps.
Notre vie
est si brève !
Pourquoi
se lamenter
Quand on
peut espérer
Avec un
peu de rêve ?
Prenons
"le maintenant"
Avec ce
qui nous vient.
Est-ce si
dur, vraiment,
De se
comprendre bien ?
Antoine
(8 août 2011)
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