Par : Antoine, Chantal , René
Jean-Marc
C’est le jour des « premières »,
depuis le départ :
- Lever à 7 heures. Grasse matinée…
- Bains de mer
- Etape de 32 km
- Déjeuner au restaurant
Le départ retardé
par les réglages techniques effectués par Daniel sur des vélos fait le bonheur de tous.
Nous
quittons à regrets la baie de Slano, petit coin de paradis où l’on
aurait voulu volontiers prolonger notre séjour. Petite côte d’Azur
que nous saluons une dernière fois du haut de la grande falaise.
Nous rencontrons sur le camping par la suite au détour d’un
virage, nous rattrapons une jeune parisienne (Aude) qui fait du
cyclo-camping en solitaire.
Bientôt, les
belles villas sont remplacées par une nature sauvage parsemées de
criques, de végétation, nombreuses îles dans l’eau d’un bleue
intense à la couleur turquoise.
Un viaduc haubané
ouvre les portes de Dubrovnik. On se retrouve tous au port.
Après le
déjeuner, visite de la vieille ville protégée par d’imposants
remparts.
Le conflit a touché Dubrovnik en 1990 et 1991.
La rue centrale pleine de boutiques, les venelles latérales
pleines de restaurants. En chemin, sur un treillage des centaines de
cadenas comme sur le pont des arts à Paris.
Philippe et Patrick profitent de la wifi dans un bar pour mettre à jour le blog.
C’est
déjà l’heure de se présenter à l’embarquement du ferry.
Clin d’œil
Roger
C’est notre
super cuisinier
A ses gamelles
affairé
Sa longue barbe
poivre et sel
Lui donne un air
de patriarche.
A l’écoute,
toujours en marche,
Il sert le pain
avec le miel,
Les haricots et
les tomates,
Les côtelettes
avec les pâtes.
Son bel accent de
Perpignan
Lui met du soleil
dans la voix
Et quand il rit
entre ses dents
Il a le don de
mettre en joie.
Poème du jour :
Quand
tu écris :
Comme
une vague aux doigts d'écume
Qui
poétise sur le sable
La
musique sourd de ta plume
En
harmoniques délectables.
Tes
mots balancés en cadence,
Mettent
en éveil : ils ont du sens.
Tu
n'écris pas m'importe quoi
Pour
communiquer tes émois.
J'aime
te lire et t'écouter
Quand
tu me dis les chants des blés
Les
eaux du lac, un ciel d'été
Les
étoiles et la lune bistrée.
Tu
égratignes les nuages
Qui
roulent sur un fond d'orage.
Tu
captes le temps des lilas
Les
ardeurs des épicéas.
Tu
croques les ébats des cygnes
Le
vol des mouettes rieuses.
C'est
une image à chaque ligne
Une
aubade mélodieuse.
Antoine
(23 août 2009)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire