mercredi 23 septembre 2015

Avant de commencer le compte rendu de la journée du 20 septembre nous allons vous décrire l'organisation d'une journée type telle qu'elle se déroule lors de ce périple :

Levée 06H00, pliage des tentes et rangement et chargement du matériel. Toilette puis petit déjeuner à 07H00. Départ 08H00 mais c'est plus souvent 08H15 / 08H30 car nous avons toujours des incidents mécaniques.
10H30 petit ravitaillement après une quarantaine de kilomètres.
Déjeuner vers 13H00 / 13H30 (préparé par Roger)
Départ 14H30 puis une seconde pose ravitaillement 02H00 plus tard suivant kilomètres restants.
Arrivée camping ou lieu d'hébergement au mieux vers 18H30.
Dès l'arrivée montage des tentes et préparation du repas.
Douches lorsque nous avons de l'eau.
Compte rendu de la journée et rédaction du blog lorsque nous avons de l'électricité et wifi.
 

Journée du 20 septembre 11éme étape par Didier et Patrice

Nuit d’orage

Quelque temps après s’être couchés, la pluie commence à tomber tout doucement, elle s’amplifie et devient un déluge avec un orage qui devient de plus en plus violent.
 

Nous sommes tenus en éveil par des coups de tonnerre tonitruants qui se répercutent de droite et de gauche dans toute la montagne. Certaines tentes ont à déplorer des dommages sur leur couchage et leurs bagages qui sont mouillés à cause de la pluie qui s‘est infiltrée toute la nuit.

Le pliage des tentes et le rapatriement des bagages dans le camion se fait sous la pluie, il est même nécessaire de passer la grande tente sous le tuyau d’arrosage pour éliminer la boue qui la macule.

Le petit-déjeuner se déroule sous le auvent des sanitaires, puis nous approchons nos tandems pour partir vaillamment sous la pluie.





Le moral n’est pas au beau fixe, mais heureusement, la pluie cesse au bout de quelques kilomètres, et c’est une belle journée qui nous attendra.

Nous suivons une route assez rectiligne et très roulante qui permet d’enfiler les kilomètres à bonne allure.
 
 

La circulation est clairsemée mais les voitures qui nous doublent roulent à très grande vitesse de même que les camions, ce qui est très impressionnant.

Nous passons à côté d’un terrain militaire avec des chars, mais attention interdiction de photographier !

Tout au long de cette route, nous rencontrons des étals de vendeurs à la sauvette qui proposent du fromage et du miel. Par curiosité quelques tandems s’arrêtent devant l’un d’entre eux pour acheter un fromage mixte brebis-vache. Il passe de mains en mains, ce qui déplait à la vendeuse qui le reprend et finalement refuse de nous le vendre.
 
 
 

Nous repartons un peu dépités.

Nous continuons cette route qui nous fait traverser un paysage assez pauvre économiquement, avec très peu d’exploitation agricole mais surtout des terres laissées à l’abandon et à la nature.

Des maisons abandonnées se succèdent le long de la route souvent endommagées suite au conflits militaires.
 

Après une côte de huit pourcent sur quelques kilomètres nous nous arrêtons pour notre pause du midi bien méritée au sommet où notre ami Roger nous a préparé un repas bien chaud, car il fait froid.

A la remontée sur nos tandems, le vent est devenu de plus en plus présent, par des bourrasques brutales qui demandent à nos pilotes beaucoup de vigilance. Nous abordons une série de longues descentes assez sinueuses avec une route en mauvais état qui la encore à demandé à nos pilotes une grande maitrise du guidon pour affronter ce vent.

Nous traversons Knin, une ville de moyenne importance située dans une cuvette, et commençons à nous préoccuper de notre camping sauvage du soir.

Le camion qui était partit en prospection trouve enfin un emplacement pour passer la nuit derrière une maison abandonnée qui nous dissimule du bord de la route. Nous choisissons des emplacements stratégiques pour protéger nos tentes des bourrasques du vent. Ce vent fort durera toute la nuit, obligeant Patrick et Philippe à se relever pour refixer les sardines de la grande tente. Le point positif c’est que le linges mouillés de la veille va sécher rapidement.
 
 
 

Tout ceci ne nous empêche pas de déguster notre repas saucisse-riz avec grand plaisir.

 


Poème d'Antoine.
 


Drôle de petite reine !
Quel est donc ce vélo,
Fait pour des bicyclos,
Qui ne ressemble pas
Aux tandems de papa ?

L'un est assis devant,
En position de sieste.
Calé sur son séant,
Il n'a pas mal aux fesses.
L'autre guide l'engin.
Changera les vitesses,
Tirera sur les freins
En situation de presse.
Extensible, en acier,
Plus léger en titane,
Roue libre au pédalier
Freins à disque, quelle bécane !
Un guidon évasé
Permet au "capitaine"
Pour une randonnée
Sur des routes lointaines
De guider, sans souci
Un engin convivial.
On papote et l'on rit,
Pieds clipés aux pédales.
Pilote et passager
Découvrent à l'envi
Des parois de rochers
Où grimpent des sentiers,
Des terrasses de vigne,
Des maisons, des clochers,
Des badauds qui font signe
Des chèvres encornées.
Les bosses des collines
Frissonnent sous le souffle
Du vent qui les maroufle.
Les maïs plient l'échine.
Les blés sont moissonnés.
Les ceps se préparent.
Il faudra vendanger,
Sortir brantes et chars.
Sur notre bicyclette,
Notre brave Pino,
C'est tous les jours la fête,
Malgré les trombes d'eau,
Quand le ciel est si bas
Qu'il se brise en éclats.
Faste des paysages,
Plus fort que temps d'orage !

Antoine (25 novembre 2008)

1 commentaire:

  1. Merci pour ces dernières infos. Fantastique. Pour ceux ou celles qui ont contact, passez leur le bonjour svp. Merci.
    Marc

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