Levée 06H00, pliage des tentes et rangement et chargement du matériel. Toilette puis petit déjeuner à 07H00. Départ 08H00 mais c'est plus souvent 08H15 / 08H30 car nous avons toujours des incidents mécaniques.
10H30 petit ravitaillement après une quarantaine de kilomètres.
Déjeuner vers 13H00 / 13H30 (préparé par Roger)
Départ 14H30 puis une seconde pose ravitaillement 02H00 plus tard suivant kilomètres restants.
Arrivée camping ou lieu d'hébergement au mieux vers 18H30.
Dès l'arrivée montage des tentes et préparation du repas.
Douches lorsque nous avons de l'eau.
Compte rendu de la journée et rédaction du blog lorsque nous avons de l'électricité et wifi.
Journée
du 20 septembre 11éme étape par Didier et Patrice
Nuit
d’orage
Quelque
temps après s’être couchés, la pluie commence à tomber tout
doucement, elle s’amplifie et devient un déluge avec un orage
qui devient de plus en plus violent.
Nous
sommes tenus en éveil par des coups de tonnerre tonitruants qui se
répercutent de droite et de gauche dans toute la montagne. Certaines
tentes ont à déplorer des dommages sur leur couchage et leurs bagages qui sont mouillés à
cause de la pluie qui s‘est infiltrée toute la nuit.
Le
pliage des tentes et le rapatriement des bagages dans le camion se
fait sous la pluie, il est même nécessaire de passer la grande
tente sous le tuyau d’arrosage pour éliminer la boue qui la
macule.
Le
petit-déjeuner se déroule sous le auvent des sanitaires, puis nous
approchons nos tandems pour partir vaillamment sous la pluie.
Le
moral n’est pas au beau fixe, mais heureusement, la pluie cesse au
bout de quelques kilomètres, et c’est une belle journée qui nous
attendra.
Nous
suivons une route assez rectiligne et très roulante qui permet
d’enfiler les kilomètres à bonne allure.
La
circulation est clairsemée mais les voitures qui nous doublent
roulent à très grande vitesse de même que les camions, ce qui est
très impressionnant.
Nous
passons à côté d’un terrain militaire avec des chars, mais
attention interdiction de photographier !
Tout
au long de cette route, nous rencontrons des étals de vendeurs à la
sauvette qui proposent du fromage et du miel. Par curiosité quelques
tandems s’arrêtent devant l’un d’entre eux pour acheter un
fromage mixte brebis-vache. Il passe de mains en mains, ce qui
déplait à la vendeuse qui le reprend et finalement refuse de nous
le vendre.
Nous
repartons un peu dépités.
Nous
continuons cette route qui nous fait traverser un paysage assez
pauvre économiquement, avec très peu d’exploitation agricole
mais surtout des terres laissées à l’abandon et à la nature.
Des
maisons abandonnées se succèdent le long de la route souvent
endommagées suite au conflits militaires.
Après
une côte de huit pourcent sur quelques kilomètres nous nous
arrêtons pour notre pause du midi bien méritée au sommet où notre
ami Roger nous a préparé un repas bien chaud, car il fait froid.
A
la remontée sur nos tandems, le vent est devenu de plus en plus
présent, par des bourrasques brutales qui demandent à nos pilotes
beaucoup de vigilance. Nous abordons une série de longues descentes
assez sinueuses avec une route en mauvais état qui la encore à
demandé à nos pilotes une grande maitrise du guidon pour affronter
ce vent.
Nous
traversons Knin, une ville de moyenne importance située dans une
cuvette, et commençons à nous préoccuper de notre camping sauvage du
soir.
Le
camion qui était partit en prospection trouve enfin un emplacement
pour passer la nuit derrière une maison abandonnée qui nous
dissimule du bord de la route. Nous choisissons des emplacements
stratégiques pour protéger nos tentes des bourrasques du vent. Ce
vent fort durera toute la nuit, obligeant Patrick et Philippe à se
relever pour refixer les sardines de la grande tente. Le point
positif c’est que le linges mouillés de la veille va sécher
rapidement.
Tout
ceci ne nous empêche pas de déguster notre repas saucisse-riz avec
grand plaisir.
Poème d'Antoine.
Drôle
de petite reine !
Quel est donc ce vélo,
Fait
pour des bicyclos,
Qui
ne ressemble pas
Aux
tandems de papa ?
L'un
est assis devant,
En
position de sieste.
Calé
sur son séant,
Il
n'a pas mal aux fesses.
L'autre
guide l'engin.
Changera
les vitesses,
Tirera
sur les freins
En
situation de presse.
Extensible,
en acier,
Plus
léger en titane,
Roue
libre au pédalier
Freins
à disque, quelle bécane !
Un
guidon évasé
Permet
au "capitaine"
Pour
une randonnée
Sur
des routes lointaines
De
guider, sans souci
Un
engin convivial.
On
papote et l'on rit,
Pieds
clipés aux pédales.
Pilote
et passager
Découvrent
à l'envi
Des
parois de rochers
Où
grimpent des sentiers,
Des
terrasses de vigne,
Des
maisons, des clochers,
Des
badauds qui font signe
Des
chèvres encornées.
Les
bosses des collines
Frissonnent
sous le souffle
Du
vent qui les maroufle.
Les
maïs plient l'échine.
Les
blés sont moissonnés.
Les
ceps se préparent.
Il
faudra vendanger,
Sortir
brantes et chars.
Sur
notre bicyclette,
Notre
brave Pino,
C'est
tous les jours la fête,
Malgré
les trombes d'eau,
Quand
le ciel est si bas
Qu'il
se brise en éclats.
Faste
des paysages,
Plus
fort que temps d'orage !
Antoine
(25 novembre 2008)
Merci pour ces dernières infos. Fantastique. Pour ceux ou celles qui ont contact, passez leur le bonjour svp. Merci.
RépondreSupprimerMarc