Castelluciano
- camping Zeus à Pompeï
Par :
Antoine, Chantal, Martine, René et Jean-Marc
Après
la rude étape d’hier, réveil tranquille dans la salle des fêtes.
Dehors, le panorama est grandiose. Pas possible de s’en rendre
compte lors de notre arrivée nocturne.
Entre
deux chaines de montagne, nous étions sur le plus haut promontoire
avec une vue panoramique à 360°.
Tout les sommets sont couronnés
d’un village. Juste avant le départ, rencontre chaleureuse avec
Philomena et Mario responsable de l’association qui nous a offert
le gîte.
Leur tarte maison et leurs figues de barbarie : un
régal pour tous. Descente impressionnante avant de reprendre une
ascension aussi impressionnante de 15 %.
Au
loin, une centaine d’éoliennes agitent leurs pales en chuintant.
Au sol, des petites stations de panneaux solaires. Au loin, la
Méditerranée.
Puis les villes se succèdent. On traverse Eboli.
C’est dimanche. Les trottoirs sont animés. La place du marché est
noire de monde. Sur les bancs des vendeurs on trouve de tout, des
habits, des bijoux, de la nourriture et des étalages de fruits
tellement beaux et colorés qu’on aurait envie de les goûter tous.
Les rues sont encombrées. Des autos, des motos, des scooters mènent
un balai surprenant. Il en sort de partout. Ca se faufile, ca se
croise, ca se frôle, mais ca passe avec le sourire.
Réparation de fortune, avec rien nous pouvons faire beaucoup !!!
A
la sortie de Salerno, une route en corniche suit la montagne :
la côte Amalfi, où nous pique-niquons. Très difficile de trouver
un emplacement. 75 km ont déjà été parcourus au moment de la
« miditation ». Au menu, salade mêlée, poulet légumes
et pain … ravigotant.
Au
bas de la descente, la ville de Maiori. Un château-fort égratigne
le ciel sur la falaise. Des jardins ou des près en terrasse ont
l’air suspendus à la montagne. Dès la sortie, ca monte costaud
sur 12 km.
Au
col, wouah, le Vésuve ! Dans le fond Pompeï étire ses
maisons.
Embouteillage
énorme sur des dalles de lave avant d’arriver au camping Zeus.
Il
fait chaud. Près de 30°.
Au
repas du soir, belle fête pour l’anniversaire d’Antoine…Oyé !
Lune
Parfois
la lune est souriante,
Paisible
ampoule au ciel voûté,
Joufflue,
allègre pour narguer,
Indifférente
à nos attentes.
Elle
s'allume de bonne heure,
Dans
le couchant et ses ardeurs.
Quand
le soleil a rendez-vous
Avec
la lune de chez nous,
Il
marie ombres et lumière
Pour
enchanter dans l'éphémère
Ceux
qui savent lever leur nez
De
leur quotidien étriqué.
Antoine (19
janvier 2011)