Journée
du 9 Octobre 2015
Par
Chantal, Martine, Antoine, René et Patrick
Réveil
arrosé.
Cette
nuit l’orage a grondé au loin. Les éclairs ont illuminés les
tentes des campeurs que la pluie a copieusement saucées. Petits
déjeuners pris sous la grande tente.
Il
ne pleut plus quand les vélos prennent la route. La principale
difficulté de la journée sera la longue, très longue montée vers
Sestrière pour franchir le col qui descendra vers Clavière.
Pendant
que leurs camarades pédalent, l’équipe de la camionnette trouve
chez un vélociste tout ce qui était nécessaire à l’entretien et
à la réparation des vélos atteints dans leur santé mécanique. Le
défi 2015 affiché en grand sur les parois de la camionnette est
photographié par le mécanicien qui veut publier notre rencontre sur
facebook.
Pour
les paysages et les sites traversés, voir les photos ci-dessous.
Au
moment du repas à 12H30, on se fait expulser d’une place privée
par les vociférations d’une dame âgée, d’abord en italien puis
en français.
Changement de cassette pour le tandem à Daniel
On
traverse la route et on s’installe devant la mairie du village.
Malgré les rayons du soleil il ne fait pas chaud pour manger les
excellentes lentilles et les tranches de viande prévues au menu. La
salade de fruits, en dessert c’est super !
La
montée restante compte encore une vingtaine de kilomètres, ça pèse
dans les jambes.
Au
sommet du col, il fait froid : 7 degrés.
Arrivée à Sestriére ...la photo est trouble , cela est dû à la condensation
...l'appareil photo était dans mon maillot ...et la chaleur était intense ...
Un
chocolat chaud au bistrot : un vrai bonheur.
Descente
sur Clavière. Surprise ! il faut remonter une forte pente pour
atteindre le refuge.
L’accueil
est chaleureux.
La
douche brûlante retape les corps les plus refroidis.
Le
repas du soir retape les estomacs affamés par les efforts de la
journée.
Chacun
va prendre du repos de bonne heure.
L’étape
de samedi, l’ascension du col du Galibier demandera le goût de
l’effort et beaucoup de volonté.
Il
n’y a plus qu’à espérer que la météo ……
Poème
du jour :
raquettes
aux pieds
Ce
matin-là, dans le Jura
Sans
conviction, un fin grésil
Entre
les branches se faufile
Avant
d'y mettre le holà.
Sur
un sentier qui se tortille
Sous
les sapins et les ramilles.
La
trace à suivre était parfaite
Pour
les promeneurs à raquettes.
Les
arbres chaudement serrés,
Dans
leur compact manteau de neige
S'alignaient
en un long cortège
De
bénédictins statufiés.
Mains
jointes, les suivaient encore
Les
bras serrés le long du corps,
Les
plus petits du noviciat,
Aussi
sérieux que des prélats.
Les
buissons blottis, endormis.
Figés
par le froid de la nuit
Arrondissaient
leur dos blanchi
Près
des troncs coiffés d'un bonnet
Abandonné
dans sa tournée
Par
un père Noël distrait.
Des
lapins blancs, des kangourous
Quelques
girafes à long cou,
Des
condors et des urubus
Même
un gypaète barbu
Veillaient
sur notre randonnée
Dans
l'épais silence glacé,
La
neige a soudain voltigé
En
gros papillons ouatés
Jusque
sur notre bout du nez
Pour
faire rêver et voyager.
Sur
ce décor de trolls, des elfes et des nains,
Avec
Hugin, Munin, les deux corbeaux d'Odin,
Le
fabuleux Sleipnir, son cheval à huit pattes.
Ratatosk,
l'écureuil, un sacré acrobate,
Bondissait
à travers les fourrés fantastiques
Au
pays de Pierrot, de sa pâleur magique.
Antoine
( 3 janvier 2013)
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