dimanche 11 octobre 2015

Journée du 7 Octobre 2015-10-10

Par Chantal, Martine, Antoine, René et Patrick

A la poursuite du temps.

Nous sommes toujours à poursuivre le temps qu’on ne rattrape jamais. C’est une course contre la montre.

  • Dans les cotes on se dépêche pour éviter de perdre du temps.
  • Sur les replats on avance pour gagner du temps.
  • En descente, on freine un peu pour éviter de perdre du temps sur un incident.

Et pourtant, on est constamment à la recherche du temps perdu. Mais où donc est passé tout se temps ?

En cherchant bien, on peut trouver des explications

  • Des hauteurs de selles à régler en fonction du pilote ou du co-pilote du tandem, ça change souvent
  • Des plaquettes de freins à changer en fonction de l’usure
  • Un bidon oublié à remplir
  • Une paire de pédales à changer en fonction des chaussures portées
  • Des arrêts plus ou moins fréquents pour vérifier que l’itinéraire empreinté est le bon.

Pas question d’ajouter une dizaine de kilomètres de plus ! les étapes sont déjà longues.

  • Les arrêts pour les besoins urgents
  • Les arrêts photos
  • Les arrêts sans motifs précis
  • Et tant d’autres occasions qu’ils seraient trop long d’expliquer.









Le mercredi commence bien. Les pédaleurs avancent sur la route. Descente, plat, faux plat, descente. Mais après les ruelles en labyrinthe d’un petit village, passage sur un petit de pierre, près d’un gué. La grimpée qui s’enchaine est rude de chez rude. La pente de 18 % avant de s’assagir pour suivre le cour idyllique d’une petite rivière. Ca ne dure pas. Les montées s’enchainent aussi exigeantes les unes que les autres entre les châtaigniers. Et ça n’en fini pas. Paysages superbes de vallées et de villages élevés avec leur église et leur campanile. Les bosses s’égrainent : synclinal et anticlinal.















 

Exceptionnellement aujourd’hui le peloton n’a pas de retard ! super !

Petite surprise à l’arrivée il n’y a plus de camping depuis deux ans. On pouvait attendre longtemps la confirmation de réservation et pour cause.

Pas de soucis ! nous trouvons un hébergement dans un agrocamping à moins de trois kilomètres. Le cadre est somptueux au milieu des vignes. Les chambres font bourgeois campagnards.. Et plaisir inattendu : dormir dans un bon lit. Bonne nuit !

 
 
 

 
 
 

 

 
 
 

 

 

 

 
 
 

 
 
 

 

 

 


Poème du jour :

Nuit blanche

(Pour toi qui ne dors pas)



La nuit n'a pas donné

Le repos espéré,

Et quand vient l'aube blême

Pour avaler la lune

Les étoiles s'éteignent

Dans le ciel, une à une.


Comme une grande vouge

Un rond de soleil rouge

Sorti de sa tanière,

D'un antre de la terre,

Découpe les nuées

Encore toutes joufflues

Tout de talc saupoudrées,

Qui bientôt se diluent.



S'il pouvait "simplement"

En devenir de même

Pour les nombreux problèmes

Qui perturbent l'esprit,

Combattent le sommeil

En distillant leur fiel

Pendant de longues nuits

Où l'on attend l'éclat

D'un jour qui ne vient pas,

Dieu ! quel apaisement.



Antoine (11 avril 2012)



Une vouge est une arme faite d'une lame tranchante et symétrique, emmanchée au bout d'une longue hampe.

C'est également un croissant (une serpe) pour émonder les arbres.


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