Journée
anecdotes.
Par :
Didier, Dominique et Patrick
Ainsi
font, font, font, les petites bicyclettes, ainsi font, font, font un
grand tour et tournent en en rond. Après 7 km sur le périphérique
de la ville de Lucca les tandems se retrouvent exactement au point de
départ …
Pour
rallier Castello Nuovo, nos vélos suivent une petite route adorable
avant de se retrouver sur une grande route qui … ramène au point
de départ. Seul moyen d'échapper au piège, passer par une
ouverture aménagée entre les rails de sécurité qui séparent la
route à deux fois deux voies.
Au
moment du ravitaillement, un pilote s'aperçoit qu'il a emmené la
clé de la camionnette. Sale coup pour ceux qui sont resté bloqués
sur le parking de l'auberge de jeunesse. Roger se charge de ramener
au plus vite, avec sa voiture, le sésame qui permettra enfin, à la
camionnette de démarrer.
Un
petit loustic taquine le pilote fautif en lui suggérant que depuis
qu'il s'était alléger de la clé, il pédalait plus vite dans la
montée.
A
midi, un disque de frein est remplacé sur la nouvelle roue arrière
d'un tandem. Sécurité pour les descentes ! Un autre vélo qui
a fait purger ses freins le matin même, doit procéder au
dégraissage des disques et des plaquettes.
La
montée au Passo ( col de Carpinelli 845 M) semble interminable. Au
sommet une chapelle rappelle le décès d'un jeune homme mort en
1944.
La
route de la descente en très mauvais état, secoue vélos et
passagers. Une séance de vibromassage qui active la digestion tout
excès pondéral.
Impossible
de trouver de trouver un emplacement pour le camping sauvage prévu.
Vers 21H00, on sait enfin que la coté aventure se terminera dans une
chambre d'hôtel.
Pour
rejoindre notre hébergement, les tandems se déplacent en cortège
sur plus de 6 KM. Dans la nuit, c'est comme un cortège aux
flambeaux.
La
voiture ouvre la marche tous clignotants allumés. Les vélos avec
des lampes frontales à l'avant. A l'arrière un joyeux ballet de
feux rouges. C'est féérique ! Les cyclistes en oublient leur
fatigue. Le ballet de feux follets est ponctué des coups klaxon des
usagers de la route. Un vrais spectacle sons et lumières. Pour vous
faire une idée des paysages de ce lundi, regarder attentivement les
photos qui illustres cette journée peu banale. Une de plus !
Malgré l'heure tardive nous avons réussi à trouver un restaurant kebbab ouvert.
Poème
du jour :
Main qui prend ou
main qui donne.
Mon
petit-fils aux yeux mutins,
A
posé les doigts de ma main
Sur
une feuille de papier.
Il
a suivi, très appliqué,
D'un
crayon à la mine étroite,
Les
contours précis de ma droite.
Quand
il est venu me montrer
Son
chef d'œuvre enfin terminé
Quelque
chose m'a intrigué.
Ce n'était pas la
main prêtée.
Il
avait découpé, collé,
Ma
dextre, de l'autre côté.
D'une
main fermée, qui saisit,
Qui
refuse, qui aplatit,
Qui
frappe, qui menace,
Qui
peut blesser, hélas,
Il
a fait une main ouverte,
Main
de la générosité,
La main de l'art ou
la main verte,
Main de l'accueil,
de la tendresse,
Main du langage et
des caresses,
Main de la
communication,
Main du contact,
main création.
Merveilleux regard
de l'enfance
Qui dans un geste
d'innocence
Métamorphose
l'égoïsme
D'une main chargée
de pouvoir
En main qui propose
l'espoir
Qui communique son
charisme.
Antoine (29
janvier 2012)
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