Vingt
quatrième étape
Par :
Didier, Dominique
Réveil
et petit déjeuner sous la pluie abrités sous les banes d’un
magasin ;
pluie qui nous accompagnera jusqu’à midi.
pluie qui nous accompagnera jusqu’à midi.
La
matinée sera surtout occupée par la sévère montée au paso
di Bracco qui culmine à 615 m après une dizaine de KM
d’efforts. Nous ne nous attardons pas au sommet en raison de
la pluie et du vent et entamons illico presto la descente vers la mer
que nous longerons en début d’après midi.
une curiosité rencontré sur notre route ce jour là
une curiosité rencontré sur notre route ce jour là
Pique
nique à l’abri du auvent d’un supermarché
avant la longue remontée vers de petites montagnes. Le temps passe et la nuit tombée chaque tandem doit allumer ses feux de position pour continuer sur cette petite route quasiment déserte
avant la longue remontée vers de petites montagnes. Le temps passe et la nuit tombée chaque tandem doit allumer ses feux de position pour continuer sur cette petite route quasiment déserte
Le
camion devra venir récupérer les tandems en haut du col pour les 10
derniers KM jusqu’au petit hôtel de Montoggio, accueillis par de
sympathiques aubergistes qui vont nous concocter un succulent repas
vers 22H.
Poème
du jour :
(pour Hana Abou
Zeid qui a redonné vie
à mon œil éteint
derrière un écran gris)
Ce matin, je n'ai
pas mangé.
Sans façon, j'ai
ingurgité
Deux larges tranches
de grand air
Et quelques rasades
de vent.
Pas moyen de faire
autrement,
C'est mon œil
gauche qu'on opère.
J'y vais confiant,
le cœur content.
Sur la table
d'intervention,
Le temps s'écoule,
impitoyable
Parfois trop court,
il semble long
D'une durée
indéclinable,
Inexplicable, c'est
selon.
Ce jour de mars
m'offre un miracle.
Mon cristallin,
durci, opaque
Presque aussi dense
que la pierre
Emietté en éclats
de verre
Fissure un tissu
capsulaire
Dégénéré,
fragilisé,
Cassant comme
feuille d'automne,
Fin papier pelure
d'orange.
Et dans une ambiance
étrange,
Une voix sereine
résonne,
Rassurante,
expérimentée.
Elle me donne
l'impression
Que malgré les
difficultés
Rencontrées en
opération.
Rien de mal ne peut
m'arriver !
Un écran gris
bouchait ma vue.
Maintenant que je ne
l'ai plus,
J'aperçois les
doigts de ma main,
Ma canne blanche et
sa roulette.
Tant pis si je ne
vois pas bien !
Je vois ! La toile
du ciel bleu
La tache sombre des
forêts
Le vert des prés,
le brun des haies.
Merci docteur ! Vous
êtes chouette.
C'est le printemps,
le renouveau,
La foi d'un œil
ressuscité,
Je vous dis :"Grand
bravo ! Chapeau !
Vos doigts de fée
m'ont enchanté.
Antoine
Muller (1 avril 2012)
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