Journée
du 10 octobre
Vingt
sixième étape
Par :
Didier, Dominique
Titre :
Le Galibier
Nous
quittons notre refuge de Clavière à 1700 M avec une température de
4° pour la dernière étape difficile du périple. Quelques coups de
pédales nous font franchir le col de Montgenèvre ainsi que la
frontière Française.
Descente
rapide et fraiche sur BRIANCON
rencontre avec un couple de cyclotouristes qui rentrent
d'un periple de 6 mois qui les a mené en Turquie , dans les iles Grecques , Chypre ....
une petite balade de 7000 km, la dame est agée de 70 ans ...
puis montée progressive des 24 KM du
col du Lautaret. Tous les tandems sont en lisse et chacun réussit
cette première épreuve.
La
montée des 8 KM du Galibier est entamée juste après le café et
chacun mettra un point d’honneur à atteindre les 2645 M du col
avec une séance photo au sommet.
La
longue descente glacée de 17 KM en lacets nous mènera à Valloire
juste avant de franchir les 5 KM du col du télégraphe.
Puis de
nouveau descente de 12 KM vers ST Michel de Maurienne où nous
rejoignons notre camping pour une nuit fraiche à 700 M d’altitude.
dernière séance de mécanique nocturne sur le tandem à Martine pour 1 changement de plaquette de freins
Poème
du jour :
Flâner
le long de l'eau
La
Singine glisse en silence
Entre
les berges, d'où s'élancent
Les
branches des chênes des druides
Qui
penchent sur l'onde intrépide.
L'eau
se la coule douce.
Elle
divague, fluide, sans mousse.
Deux
saules font un brin de cour
Aux
flots qui roulent sans retour.
Un
vent qui vient d'on ne sait où
Joue
avec les feuilles des houx.
La
mésange jamais lassée
Se
rit des geais aux cris froissés.
Sous
le feuillage bienveillant
L'ombre
se trouait de soleil
Et
les perles de la rosée
S'irisaient
en gouttes de miel.
Soudain,
l'eau franchit un palier.
Elle
a fini de susurrer.
Elle
accélère ses glouglous
Qui
chahutent dans les remous.
Des
nuages blanchis d'écume
S'envolent
sur les pierres brunes,
Quand
l'eau limon, de pluie gonflée,
Culbute
dans un escalier.
Un
château sévère et hautain
Du
haut de ses grands murs de pierre
F
château de
Laupen
igé, surveille les rivières
Qui
se rejoignent un peu plus loin.
Au
confluent de la Sarine,
Qui
déplace un débit plus grand,
Pas
facile pour la Singine,
De
marier son flux au courant.
Après
de longues fiançailles
Les
deux rivières s'encanaillent.
Unies
sur leur banc de gravier,
Elles
filent vers leur destinée.
Entre
deux parois de falaises,
Un
sentier suit les flots nouveaux.
Les
arbres dans la terre glaise
S'alignent
comme des poteaux.
Troncs
drapés du gris des lichens
Sentiers
fourrés de feuilles mortes
Déjà,
leurs ors deviennent crème
Avant
qu'un vent ne les emporte.
Antoine
(25 septembre 2013)
divaguer
signifie ici : se déplacer en suivant le lit d'un cours d'eau.
l'eau
limon : l'eau qui charrie du sable.
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