samedi 3 octobre 2015

Journée du 30 septembre 2015

Par : Didier, Dominique et Jean-Marc



Titre : Nous rejoignons Rome par le train, les vélos seront donc transportés par le véhicule.
 
8h08 train pour Naples, il ne s’agit pas de le louper.

Pliage des tentes en un temps record, l’équipe train est rapidement sur les quais tandis que l’équipe camion charge les tandems et les sacs.
 
 
 

A Naples nous attrapons le TGV de 10h pour ROME et nous voici à la gare de termini après avoir parcouru 250 KM en quasiment 1 heure.

Les copilotes s’accrochent aux sacs à dos des pilotes pour fendre la foule de la gare. La recherche de la via villafranca commence afin de trouver notre auberge de jeunesse.
 

Pique-nique sur la terrasse du 6e étage à l’arrivée des 2 véhicules.
 
 

Départ pour une visite rapide de Rome, commencée par celle du monumental Colisée : drôle d’impression au passage des immenses voutes abritant les gradins. Escalade des énormes marches permettant d’accéder à l’étage supérieur pour dominer l’espace grandiose de l’arène.
 
 
 








Nous empruntons le métro direction la place Saint Pierre où le pape avait le jour même célébré une bénédiction pour les cyclistes; dommage, nous n’y étions pas !
 

Certains en profitent pour visiter la basilique : la nef, les allées latérales et surtout la piéta de Michel Ange.
 
 
 
 


Une petite pizzeria située en face de notre hébergement nous ouvre ses portes pour le repas du soir. Notre arrivée massive sème un peu la panique dans l’organisation de la cuisine.

Antoine et Simone se coucheront par inadvertance dans les lits déjà réservés par 2 jeunes touristes anglaises qui les réveilleront en rentrant tardivement.

 


Poème du jour :

Novembre

La neige a déroulé

Sur les monts son linceul.

A la chute des feuilles,

L'or jonche les sentiers.

Les arbres nus frissonnent

Dans ce mois de l'automne.

Un souffle de tombeau

Passe sur les coteaux.

Pour toutes les ramées,

Les journées sont comptés.

Au glas glacé du givre,

Ell' ne pourront survivre.

Sous un ciel éclairé

Par les rayons blafards,

D'un soleil étiolé,

Déjà, il se fait tard.

La brume échevelée,

Au détour des allées,

Glisse et fume sans fin

Dans un ciel qui s'éteint.

L'odeur des feuilles mortes

Qui retournent à la terre,

Pose un baiser amer

Sur mes lèvres accortes.

Antoine (12 novembre 2009)

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