Par :
Didier, Dominique et Jean-Marc
Titre :
Nous
rejoignons Rome par le train, les vélos seront donc transportés par
le véhicule.
8h08
train pour Naples, il ne s’agit pas de le louper.
Pliage
des tentes en un temps record, l’équipe train est rapidement sur
les quais tandis que l’équipe camion charge les tandems et les
sacs.
A
Naples nous attrapons le TGV de 10h pour ROME et nous voici à la
gare de termini après avoir parcouru 250 KM en quasiment 1 heure.
Les
copilotes s’accrochent aux sacs à dos des pilotes pour fendre la
foule de la gare. La recherche de la via villafranca commence afin de
trouver notre auberge de jeunesse.
Pique-nique
sur la terrasse du 6e étage à l’arrivée des 2
véhicules.
Départ
pour une visite rapide de Rome, commencée par celle du monumental
Colisée : drôle d’impression au passage des immenses voutes
abritant les gradins. Escalade des énormes marches permettant
d’accéder à l’étage supérieur pour dominer l’espace
grandiose de l’arène.
Nous empruntons le métro direction la place Saint Pierre où le pape avait le jour même célébré une bénédiction pour les cyclistes; dommage, nous n’y étions pas !
Certains
en profitent pour visiter la basilique : la nef, les allées
latérales et surtout la piéta de Michel Ange.
Une
petite pizzeria située en face de notre hébergement nous ouvre ses
portes pour le repas du soir. Notre arrivée massive sème un peu la
panique dans l’organisation de la cuisine.
Antoine
et Simone se coucheront par inadvertance dans les lits déjà
réservés par 2 jeunes touristes anglaises qui les réveilleront en
rentrant tardivement.
Poème
du jour :
Novembre
La
neige a déroulé
Sur
les monts son linceul.
A
la chute des feuilles,
L'or
jonche les sentiers.
Les
arbres nus frissonnent
Dans
ce mois de l'automne.
Un
souffle de tombeau
Passe
sur les coteaux.
Pour
toutes les ramées,
Les
journées sont comptés.
Au
glas glacé du givre,
Ell'
ne pourront survivre.
Sous
un ciel éclairé
Par
les rayons blafards,
D'un
soleil étiolé,
Déjà,
il se fait tard.
La
brume échevelée,
Au
détour des allées,
Glisse
et fume sans fin
Dans
un ciel qui s'éteint.
L'odeur
des feuilles mortes
Qui
retournent à la terre,
Pose
un baiser amer
Sur
mes lèvres accortes.
Antoine
(12 novembre 2009)
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