mercredi 14 octobre 2015

Journée du 9 Octobre 2015
Par Chantal, Martine, Antoine, René et Patrick

Réveil arrosé.
 
Cette nuit l’orage a grondé au loin. Les éclairs ont illuminés les tentes des campeurs que la pluie a copieusement saucées. Petits déjeuners pris sous la grande tente.
Il ne pleut plus quand les vélos prennent la route. La principale difficulté de la journée sera la longue, très longue montée vers Sestrière pour franchir le col qui descendra vers Clavière.
Pendant que leurs camarades pédalent, l’équipe de la camionnette trouve chez un vélociste tout ce qui était nécessaire à l’entretien et à la réparation des vélos atteints dans leur santé mécanique. Le défi 2015 affiché en grand sur les parois de la camionnette est photographié par le mécanicien qui veut publier notre rencontre sur facebook.
Pour les paysages et les sites traversés, voir les photos ci-dessous.
Au moment du repas à 12H30, on se fait expulser d’une place privée par les vociférations d’une dame âgée, d’abord en italien puis en français.
  Changement de cassette pour le tandem à Daniel
  

On traverse la route et on s’installe devant la mairie du village. Malgré les rayons du soleil il ne fait pas chaud pour manger les excellentes lentilles et les tranches de viande prévues au menu. La salade de fruits, en dessert c’est super !
La montée restante compte encore une vingtaine de kilomètres, ça pèse dans les jambes.
Au sommet du col, il fait froid : 7 degrés. 
Arrivée à Sestriére ...la photo est trouble , cela est dû à la condensation
...l'appareil photo était dans mon maillot ...et la chaleur était intense ...

 

Un chocolat chaud au bistrot : un vrai bonheur.
Descente sur Clavière. Surprise ! il faut remonter une forte pente pour atteindre le refuge.
L’accueil est chaleureux. 

 
 
 

 

 
 
La douche brûlante retape les corps les plus refroidis.
Le repas du soir retape les estomacs affamés par les efforts de la journée.
Chacun va prendre du repos de bonne heure.
L’étape de samedi, l’ascension du col du Galibier demandera le goût de l’effort et beaucoup de volonté.
Il n’y a plus qu’à espérer que la météo ……

Poème du jour :
raquettes aux pieds

Ce matin-là, dans le Jura
Sans conviction, un fin grésil
Entre les branches se faufile
Avant d'y mettre le holà.

Sur un sentier qui se tortille
Sous les sapins et les ramilles.
La trace à suivre était parfaite
Pour les promeneurs à raquettes.

Les arbres chaudement serrés,
Dans leur compact manteau de neige
S'alignaient en un long cortège
De bénédictins statufiés.

Mains jointes, les suivaient encore
Les bras serrés le long du corps,
Les plus petits du noviciat,
Aussi sérieux que des prélats.
Les buissons blottis, endormis.
Figés par le froid de la nuit
Arrondissaient leur dos blanchi
Près des troncs coiffés d'un bonnet
Abandonné dans sa tournée
Par un père Noël distrait.
Des lapins blancs, des kangourous
Quelques girafes à long cou,
Des condors et des urubus
Même un gypaète barbu
Veillaient sur notre randonnée
Dans l'épais silence glacé,

La neige a soudain voltigé
En gros papillons ouatés
Jusque sur notre bout du nez
Pour faire rêver et voyager.

Sur ce décor de trolls, des elfes et des nains,
Avec Hugin, Munin, les deux corbeaux d'Odin,
Le fabuleux Sleipnir, son cheval à huit pattes.
Ratatosk, l'écureuil, un sacré acrobate,
Bondissait à travers les fourrés fantastiques
Au pays de Pierrot, de sa pâleur magique.

Antoine ( 3 janvier 2013)




























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