vendredi 9 octobre 2015

Journée du 5 octobre 2015.

Journée anecdotes.

Par : Didier, Dominique et Patrick

Ainsi font, font, font, les petites bicyclettes, ainsi font, font, font un grand tour et tournent en en rond. Après 7 km sur le périphérique de la ville de Lucca les tandems se retrouvent exactement au point de départ …



Pour rallier Castello Nuovo, nos vélos suivent une petite route adorable avant de se retrouver sur une grande route qui … ramène au point de départ. Seul moyen d'échapper au piège, passer par une ouverture aménagée entre les rails de sécurité qui séparent la route à deux fois deux voies.

Au moment du ravitaillement, un pilote s'aperçoit qu'il a emmené la clé de la camionnette. Sale coup pour ceux qui sont resté bloqués sur le parking de l'auberge de jeunesse. Roger se charge de ramener au plus vite, avec sa voiture, le sésame qui permettra enfin, à la camionnette de démarrer.

Un petit loustic taquine le pilote fautif en lui suggérant que depuis qu'il s'était alléger de la clé, il pédalait plus vite dans la montée.

A midi, un disque de frein est remplacé sur la nouvelle roue arrière d'un tandem. Sécurité pour les descentes ! Un autre vélo qui a fait purger ses freins le matin même, doit procéder au dégraissage des disques et des plaquettes.
 
 

La montée au Passo ( col de Carpinelli 845 M) semble interminable. Au sommet une chapelle rappelle le décès d'un jeune homme mort en 1944.



La route de la descente en très mauvais état, secoue vélos et passagers. Une séance de vibromassage qui active la digestion tout excès pondéral.
 
 
 
 

Impossible de trouver de trouver un emplacement pour le camping sauvage prévu. Vers 21H00, on sait enfin que la coté aventure se terminera dans une chambre d'hôtel.
 
 

Pour rejoindre notre hébergement, les tandems se déplacent en cortège sur plus de 6 KM. Dans la nuit, c'est comme un cortège aux flambeaux.

La voiture ouvre la marche tous clignotants allumés. Les vélos avec des lampes frontales à l'avant. A l'arrière un joyeux ballet de feux rouges. C'est féérique ! Les cyclistes en oublient leur fatigue. Le ballet de feux follets est ponctué des coups klaxon des usagers de la route. Un vrais spectacle sons et lumières. Pour vous faire une idée des paysages de ce lundi, regarder attentivement les photos qui illustres cette journée peu banale. Une de plus !




 
 
 

 
 Malgré l'heure tardive nous avons réussi à trouver un restaurant kebbab ouvert.
 

 
 
 



Poème du jour :

Main qui prend ou main qui donne.

Mon petit-fils aux yeux mutins,

A posé les doigts de ma main

Sur une feuille de papier.

Il a suivi, très appliqué,

D'un crayon à la mine étroite,

Les contours précis de ma droite.


Quand il est venu me montrer

Son chef d'œuvre enfin terminé

Quelque chose m'a intrigué.

Ce n'était pas la main prêtée.

Il avait découpé, collé,

Ma dextre, de l'autre côté.


D'une main fermée, qui saisit,

Qui refuse, qui aplatit,

Qui frappe, qui menace,

Qui peut blesser, hélas,


Il a fait une main ouverte,

La main du cœur, de l'amitié,

Main de la générosité,

La main de l'art ou la main verte,


Main de l'accueil, de la tendresse,

Main du langage et des caresses,

Main de la communication,

Main du contact, main création.
 

Merveilleux regard de l'enfance

Qui dans un geste d'innocence

Métamorphose l'égoïsme

D'une main chargée de pouvoir

En main qui propose l'espoir

Qui communique son charisme.

Antoine (29 janvier 2012)

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