mercredi 14 octobre 2015

Journée du 10 octobre
Vingt sixième étape
Par : Didier, Dominique

 Titre : Le Galibier















Nous quittons notre refuge de Clavière à 1700 M avec une température de 4° pour la dernière étape difficile du périple. Quelques coups de pédales nous font franchir le col de Montgenèvre ainsi que la frontière Française.
Descente rapide et fraiche sur BRIANCON 
 
rencontre avec un couple de cyclotouristes qui rentrent 
d'un periple de 6 mois qui les a mené en Turquie , dans les iles Grecques , Chypre ....
une petite balade de 7000 km, la dame est agée de 70 ans ...
 
puis montée progressive des 24 KM du col du Lautaret. Tous les tandems sont en lisse et chacun réussit cette première épreuve.
Déjeuner au 2058 M de ce col où le soleil nous permet de ne pas être frigorifiés malgré l’altitude.
La montée des 8 KM du Galibier est entamée juste après le café et chacun mettra un point d’honneur à atteindre les 2645 M du col avec une séance photo au sommet.
 



La longue descente glacée de 17 KM en lacets nous mènera à Valloire juste avant de franchir les 5 KM du col du télégraphe. 

Puis de nouveau descente de 12 KM vers ST Michel de Maurienne où nous rejoignons notre camping pour une nuit fraiche à 700 M d’altitude.

dernière séance de mécanique nocturne sur le tandem à Martine pour 1 changement de plaquette de freins 
Poème du jour :
Flâner le long de l'eau
La Singine glisse en silence
Entre les berges, d'où s'élancent
Les branches des chênes des druides
Qui penchent sur l'onde intrépide.

L'eau se la coule douce.
Elle divague, fluide, sans mousse.
Deux saules font un brin de cour
Aux flots qui roulent sans retour.

Un vent qui vient d'on ne sait où
Joue avec les feuilles des houx.
La mésange jamais lassée
Se rit des geais aux cris froissés.

Sous le feuillage bienveillant
L'ombre se trouait de soleil
Et les perles de la rosée
S'irisaient en gouttes de miel.

Soudain, l'eau franchit un palier.
Elle a fini de susurrer.
Elle accélère ses glouglous
Qui chahutent dans les remous.

Des nuages blanchis d'écume
S'envolent sur les pierres brunes,
Quand l'eau limon, de pluie gonflée,
Culbute dans un escalier.

Un château sévère et hautain
Du haut de ses grands murs de pierre
F
château de Laupen
igé, surveille les rivières
Qui se rejoignent un peu plus loin.



Au confluent de la Sarine,
Qui déplace un débit plus grand,
Pas facile pour la Singine,
De marier son flux au courant.

Après de longues fiançailles
Les deux rivières s'encanaillent.
Unies sur leur banc de gravier,
Elles filent vers leur destinée.

Entre deux parois de falaises,
Un sentier suit les flots nouveaux.
Les arbres dans la terre glaise
S'alignent comme des poteaux.

Troncs drapés du gris des lichens
Sentiers fourrés de feuilles mortes
Déjà, leurs ors deviennent crème
Avant qu'un vent ne les emporte.



Antoine (25 septembre 2013)

divaguer signifie ici : se déplacer en suivant le lit d'un cours d'eau.
l'eau limon : l'eau qui charrie du sable.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire