mercredi 23 septembre 2015


Journée du 21 septembre 2015.

Arrivée à l’Adratique par Chantal, René et Antoine


Après une nuit de tempête au camping sauvage, le soleil découpe la ruine d’une maison bombardée et abandonnée suite aux conflits balkaniques.
 
 

C’est émouvant de voir les villages vidés de leurs habitants. Les panneaux indicateurs et les façades des maisons encore criblées d’impacts. Dans la campagne désertifiée nous apercevons des troupeaux de moutons.

On longe des vallées bordées de montagnes boisées et de falaises. Tout là-haut, un château-fort surveille les eaux calmes du lac artificiel que nous longeons pendant de nombreux kilomètres.

A midi nous pique-niquons à Tilj à côté de l’église Saint-Michel.
 
 








Plus tard, nous nous arrêtons sur un sîte en bordure d’une voie romaine. Ce sîte comprend des stèles funairaires, des puits ayant certainement servis au Moyen-Age.

Nous longeons une vallée au décor impressionnant.

Après une centaine de kilomètres de montagne, une eau bleue illuminée par le spot du soleil : l’ADRIATIQUE !
 
 
 
 
 

Arrivée au camping.
 

 
 
 

 
 
 
 

Poème d'Antoine.
 
Ecoute le soleil


Quand le soleil baigne la terre

Son grand déluge de lumière

Caresse les graines qui germent

Défroisse les furoles vertes

Des bourgeons pleins, dodus et fermes.

C'est le printemps qui vient, alerte.


Toi, mon ami, le malvoyant,

L'aveugle épris de liberté,

Sors ton tandem. C'est le moment

D'écouter le soleil des blés.

Derrière tes lunettes noires,

Dans ta nuit pleine de soleil,

Au fond de tes pupilles éteintes,

Tu dessineras l'empreinte

Du vent sur ta peau vermeille

Et les couleurs des fleurs d'espoir.

Respire la tiédeur du ciel,

La force du rayon qui luit,

Qui mûrit le jus de la treille,

Les baies, épanouit les fruits.


Une mésange sur sa branche

Sifflote des airs de dimanche.

Un cheval piaffe à l'écurie.

Un ballon roule. Des enfants rient.

ça bourdonne dans les taillis.

C'est le grand retour à la vie.

Un petit vin blanc dans les verres,

A la pause fera l'affaire

Pour achever la symphonie

De l'astre qui nous éblouit.

Il est parfois des soleils gris.

Ce n'est pas le cas aujourd'hui.

Antoine (27 janvier 09)

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