lundi 21 septembre 2015





Journée du 18 journée sans incident
Nous partons accompagné de notre ami Jean-Pierre (le Mulhousien). De Postojna nous traversons de nombreuses forêts de résineux et de hêtres.
 
Le parcours est vallonné et verdoyant. De nombreuses coupes de bois exhalent des parfums de résine. Les maisons sont soignées, coquettes et fleuries. Comme en Alsace, un nid de cigognes a été aperçu sur une cheminée. Nous passons la frontière entre la Slovènie et la Croatie sans encombre.
 
Les douaniers nous accueillent et nous demandent la raison de notre passage. Nous en profitons pour leur expliquer notre périple. Quelques kilomètres l'itinéraire nous oblige à repasser la frontière à un autre poste de douane où l'accueil est beaucoup moins chaleureux. Ceci étant dû à l'entrée des migrants survenue récemment. Nous évitons de peu la fouille complète des véhicules, et nous évitons de peu l'incident diplomatique ! Notre cameramen (Patrick) est pris à partie par un des douaniers qui nous oblige d'arrêter de filmer.
 
Nous longeons un torrent sur plusieurs kilomètres, nous en profitons même pour tremper nos pieds dans l'eau fraiche.
 
Avant de repasser la frontière Croate il nous faut encore escalader un véritable mur, le pourcentage n'est pas avouable .... qui a surpris tout le monde, encore une fois aucun tandémistes n'a poser pieds à terre. A la sortie du poste de douane nous apprenons que la route qui devait nous conduire à notre point de chute est barrée 20 km plus. Nous décidons de poser notre campement (sauvage) sur les berges d'une rivière non loin d'un petit village. 
Vue de notre campement sauvage depuis la tente collective.
 
 
 
Confortablement installés, personne n'est venu troubler notre quiétude. Nous passons une bonne nuit.

Poème du jour d'Antoine :


Incommunicabilité

Si tu dis quelque chose,

Boucle ton grand caquet.

Si tu restes muet,

Pourquoi tes lèvres closes ?



Si tu tentes d'agir

Ce n'est qu'une idiotie.

Si tu laisses accomplir,

Pourquoi cette apathie ?



Alors, tu ne sais plus

A quel saint te vouer

Quand l'air est si tendu

Qu'il semble t'étouffer.



Comment communiquer

Dans ce pays étrange

Au langage étranger

Où plus rien ne s'arrange.

Si tu parles couleur,

On entend noir et blanc.

Donner de la chaleur

Semble perte de temps.


Notre vie est si brève !

Pourquoi se lamenter

Quand on peut espérer

Avec un peu de rêve ?



Prenons "le maintenant"

Avec ce qui nous vient.

Est-ce si dur, vraiment,

De se comprendre bien ?



Antoine (8 août 2011)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire