Journée du 16 Septembre 2015.

Journée du 16 Septembre

C'est le troisième jour de beau de temps ( Philippe Mullet a pris un coup de soleil sur l'oreille droite !).  La route est plate, la circulation dense. Le groupe roule a bonne allure nous frisons parfois les 35 KM / heure !. La pause repas se déroule dans un petit village, nous nous installons sur le parvis de l'église.

 

 

 

Nous profitons de la présence d'un bureau de poste pour renvoyer la sac à dos pris par erreur (suite des éléments du 14).

 

 

 Cette fin de journée devait s'achever en camping sauvage (nous n'avions pas trouvé d'hébergement). C'était sans compter sur la débrouillardise de nos gentils accompagnateurs qui nous ont déniché au dernier moment un bed and breasfast en discutant avec des "locaux". La propriétaire des lieux nous accueille dans une vieille ferme restaurée et nous propose spontanément de planter nos tentes sur la pelouse de la cour intérieure, sa seule chambre disponible est laissée à un couple du groupe.

 

 

 

 Nous sommes tous agréablement surpris et ravis de son accueil chaleureux , rafraichissement et raisins du cru nous sont nous offerts. Philippe M et Jean- Pierre font faire un petit tour de tandem à notre hôtesse et sa fille .

 

Ce soir nous mangerons des pâtes qui seront agrémentées par des confits de tomates en bocaux qu'elle nous aura encore gentiment donnés.

Poème du jour :

Gris du matin, entrain.

Ce matin, au réveil,

En levant une oreille,

Quelques moineaux pépient

Au rythme de la pluie,

A l'abri d'un volet.

Les autres sont muets.

La route gorgée d'eau

S'ébroue sous les roues

Nerveuses des autos

Qui se laquent de boue.

L'air se déchire au loin.

C'est le sifflet d'un train.

Par un carreau qui se noie,

Un ciel sali s'abat

Sur l'engrêlure des toits.

Et la pluie sur les tuiles

Esquisse des pas subtils

Comme des entrechats.

Au diable, les idées noires,

Les coups de vent maussades !

Lève-toi, plein d'espoir

Ne reste pas en rade.

 

 

Quelqu'un attend ta voix,

Ton rire, tes émois,

Pour partager ta joie,

A côté de chez toi.

Antoine (mai 2006)